Une parenthèse vivifiante pour 5 ados !

Partis d’Epinal le 28 mai, 5 adolescents ont vécu une parenthèse hors du temps pendant 5 jours en Haute-Savoie. Récit d’un séjour inoubliable !

Mercredi, 9 h 30, en route pour l’aventure

Si en principe, le mercredi, on se lève un peu moins tôt, ce mercredi 28, personne n’a trainé au lit !

À 9 h 30, le mini-bus est chargé, on s’installe avec nos 3 accompagnateurs, prêts pour 5 jours de parenthèse. Direction, Les Alpes !

D’Epinal à Samoëns, il faut 6 h 30 de voiture.

C’est la veille d’un long week-end. Avec les pauses : pour le repas tiré du sac (merci au cuisinier de la Mecs), et pour le goûter (ah oui, une règle d’or chez nous, le goûter, c’est sacré), on arrivera probablement vers 15 h.

Dans la voiture, impossible de trouver le temps long ! On découvre notre « Carnet de bord », avec des explications sur le séjour, des cartes routières, des jeux, des quiz… Le temps passe vite et le paysage défile !

1re soirée et 2 journées de folie au Refuge de La Golèse

Dès notre arrivée au Refuge, on s’installe dans nos chambres et on se repose un peu.

Mais surtout, on récupère de la marche d’approche du Refuge, perché à 1671 m d’altitude (quand même) !

Et quelle marche ! Depuis le parking, on a marché 2 h 30 (sans nos sacs, ouf) mais sous la pluie… avec bonne humeur, et surpris de découvrir le Refuge dans le brouillard.

Mais, promis, demain, il fait beau. On y croit (et on croise les doigts).

C’est beau, et c’est (très) calme !

Dans nos chambres, on retrouve nos sacs et on prend nos marques.

En bas, Jérôme et toute l’équipe du Refuge de La Golèse préparent le repas. Leur accueil chaleureux et bienveillant nous ont rassurés. Ici, on se sent chez soi tout de suite.

Puis viennent l’heure du dîner et de l’extinction des feux. Il est 22 h. Selim veille, c’est notre ange gardien. Micka et Céline peuvent dormir sans crainte. Nous aussi. Tous fatigués par la route, la marche et par le bon air de la montagne.

Après la pluie, le beau temps !

Quel choc au saut du lit !

Le silence, la pureté de l’air, la vue spectaculaire, les vaches au pied du refuge provoquent un mélange de surprise et d’émerveillement.

Après un copieux « p’tit-dej. », les premiers clients de la saison d’été sont déjà sur la terrasse.

Le matin, on enfile « nos tabliers » !

Enfin, façon de parler. Fermé pendant l’hiver, le Refuge de la Golèse a réouvert pour l’été. Tout le monde s’y met (et c’était prévu au programme), car les clients du Refuge entrent, sortent, reviennent ou repartent. C’est un Refuge de montage, une escale pour certains, ou pour d’autres, un point central entre plusieurs sentiers de randonnées.

Mais pour nous, c’est l’occasion de « jouer à l’hôte » : on cuisine, on sert, on range… On s’y met tous, et on s’amuse.

Après le service des clients, on déjeune.

Et bizarre, ici, tout est meilleur que dans Les Vosges. C’est autre chose, d’autres saveurs…

L’après-midi, on part en balade

Près du refuge, les grands espaces nous tendent les bras. On prend un sentier et notre guide, Stan (le fils de Jérôme) raconte « sa montagne ».

Les animaux (cachés, ou entrevus), les pics enneigés, les fleurs…

Au printemps, elles sont nombreuses. Sur les hauteurs, la neige est encore visible.

Plus bas, on aperçoit des névés (petit amas de neige). Ça déchire !

Crapahuter 3 heures sur les hauteurs, ça creuse

De retour au Refuge, on goûte, on se douche et on se repose un peu.

Une heure avant le repas, on descend en cuisine et on se met aux fourneaux. On adore cette ambiance décontractée. On dîne avec bon appétit (la montagne ça creuse) et la veillée est une nouvelle parenthèse.

A 22 h, on s’endort, des souvenirs plein la tête. Selim veille, comme à Epinal.

2e journée de parenthèse au Refuge de La Golèse

Là, on pourrait copier-coller la journée une. Même Refuge, même montagne…

Mais on a…

  • vécu d’autres bons moments,
  • gouté d’autres saveurs,
  • suivi d’autres sentiers de randonnées.

C’est la journée « une » en mieux avec d’autres expériences.

Le soir, on se couche avec un petit pincement au cœur.

Jérôme et son équipe vont rester au Refuge de La Golèse, pendant toute la saison. Les quitter nous attriste.

Et nous, nous partons vers une autre aventure.

Donc on est à la fois « tristes » et « heureux »…

Merci Jérôme, merci Stan et toute l’équipe. On emporte tout ce que vous nous avez appris dans nos souvenirs !

En route vers Chamonix

On rêvait de voir la neige ? On l’a vue !

En approchant Chamonix, à 1 h de Samoëns, le spectacle est grandiose.

C’est au-delà de notre imagination. C’est haut. C’est beau.

À Chamonix, on pique-nique en surveillant l’heure

Car nos billets pour le téléphérique de l’Aiguille du midi sont déjà pris grâce à Julie de la Compagnie du Mont Blanc.

Elle nous a permis de réaliser ce rêve un peu fou grâce à un partenariat.

14 h, on grimpe vers le sommet. Et quel sommet !

Dans le téléphérique, on s’envole vers un grand moment !

Les cabines tanguent. C’est impressionnant. Mais on sait qu’on est en sécurité.

Et plus on monte, plus c’est beau.

Au sommet, nous découvrons un panorama saisissant sur le massif du Mont-Blanc. D’abord silencieux on est tous impressionnés par la pureté de l’air, le vide, et la foule !!

L’altitude a eu aussi quelques effets physiques, souffles court, oreilles bouchées, jambes tremblantes…

Nous sommes restés environ 2 h 30 au sommet !

Nous avons circulé sur les nombreuses passerelles, les terrasses panoramiques. On est entré dans le tunnel de glace, c’est impressionnant.

Et surtout, on a presque tous eu la patience de faire la queue pour la photo « un pas dans le vide ».

Merci Julie pour votre aide ! Sans vous, on n’aurait pas pu vivre cette expérience !

De retour sur « la terre ferme », on visite Chamonix

Pour mieux visiter les lieux, on forme deux groupes et on part à l’aventure, dans les rues.

Les maisons typiques, les ruelles, les dessins de célèbres alpinistes sur les murs, les sculptures, la vue sur la montage, la rivière chargée d’eau des glaciers et le bruit assourdissant. C’est super beau.

En route, on croise des alpinistes, des surfeurs, des randonneurs, des vététistes et des skieurs.

Les pauvres, ils doivent « mourir de chaud ». Nous, une glace à la main. Eux, en combinaisons de ski et avec leurs chaussures encore aux pieds. Ils nous font bien rigoler.

Cette nuit, on dîne et on dort à l’Auberge du HI (auberge de jeunesse) de Chamonix.

Notre nuit « folle » à l’Auberge…

Arrivés à l’Auberge, on remarque tout de suite le groupe d’une cinquantaine de motards ! On va partager les lieux avec eux, plus un Italien.

Notre soirée va être inoubliable !

Attablés avec le marcheur Italien (très sympa), et quelques bickers, on apprend qu’ils se sont réunis pour fêter des anniversaires ! Quelle ambiance !

Après le repas, Michaël, nous montre la « salle de jeux »… Une pièce avec un écran géant (parfait pour suivre le match de foot France-Italie de ce soir !), un billard, un baby-foot, une cible pour fléchettes. On croit rêver.

Merci Mickaël pour ton accueil, ta bienveillance et tes attentions. Grâce à toi, on a découvert le billard, et plus encore.

Une courte nuit et une surprise !

La nuit a été plutôt courte mais c’est le dernier jour et on a l’intention d’en profiter.

En principe, on devait remonter sur Epinal sans escale, juste des pauses.

Mais ce matin, surprise, un arrêt au Lac d’Annecy a été ajouté au programme. Cool !

Et parce qu’un imprévu est l’occasion de faire des choses imprévues, on a profité de notre arrêt à Annecy pour…

  • faire un tour de pédalo sur les eaux turquoises et fraiches du Lac d’Annecy,
  • déjeuner dans un Fast-food sur la rive,
  • et se balader en ville, dans les belles ruelles du centre historique. Entre les canaux, les façades colorées et les marchés locaux.

Dans les rues, on admire et on discute…

Souvenez-vous…

  • On est arrivé sous la pluie il y a 5 jours à Samoëns.
  • Le Refuge de la Golèse était dans le brouillard.
  • Le lendemain, et pendant deux jours, il a fait un soleil magnifique.
  • Et on a passé deux journées sensationnelles, entrecoupées d’activités, de balades et de veillées au coin du feu…
  • À Chamonix, on a passé 2 h 30 à l’Aiguille du Midi, pour admirer le Mont-blanc.
  • On a vécu une soirée inoubliable à l’Auberge HI de Chamonix, où le foot et le billard ont été de grands moments.
  • Et là, on visite Annecy, une super ville.

Retour vers la Cité des images

En route vers « notre chez nous », à Epinal, on est conscients d’avoir vécus « une parenthèse hors du temps ». Un vrai moment de déconnexion.

Après une petite sieste, et un « Blind test musical », on reconnaît les paysages…

Epinal est à 100 km. Et on a le cœur serré. Ok on a vécu 5 belles journées, mais le retour est « brutal ». On va retrouver « nos vies ».

Dans la voiture, Céline, Micka et Selim nous rassurent.

« Oui, on comprend, c’est dur. Mais votre groupe est soudé par cette aventure, vous partagez des souvenirs incroyables et vous avez été formidables ».

« Et si un jour, en Géo, on vous parle de la Haute-Savoie, de Samoëns, de Chamonix, du Mont-blanc et du Lac d’Annecy, vous pourrez dire, on connaît ! Et ça, c’est précieux » !

« Plus toutes les choses que vous avez faites. Les balades, les rencontres, les expériences. C’est en vous, pour toujours. C’est votre parenthèse vivifiante ».


Chaleureux remerciements à Jérôme du Refuge de la Golèse, à Julie de la Compagnie du Mont-Blanc et à Michaël de l’Auberge Du Hi !

Et 1000 mercis aux trois accompagnants, pour la préparation du séjour en amont, l’accompagnement pendant ces 5 journées, et le récit détaillé à découvrir ici 😉


À propos de la Mecs La Passerelle

La maison d’enfants à caractère social La Passerelle de la FMS a pour mission d’accueillir
les enfants confiés par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) dans le cadre
de la protection administrative ou judiciaire.

Habilitée pour 35 enfants âgés de 6 à 21 ans, elle est constituée de trois groupes de vie :
Opales (6 -11 ans), Emeraudes (11 -16 ans) et Topazes (16 – 21 ans).

Située au 40 allée des Rapailles à Epinal depuis 2007, La Passerelle est également ouverte vers l’extérieure et le centre-ville. À ce titre, elle dispose de 4 appartements en semi-autonomie, diffus, à destination des ainés et en lien avec leur projet personnalisé.

À propos de la f’ms

Depuis 104 ans, la f’ms répond aux besoins de la population dans de nombreux domaines du secteur social et médico-social… Suivez #actusfms sur www.f-ms.fr et sur les réseaux sociaux

La f’ms est implantée dans les Vosges (en Lorraine) et en Haute-Saône (Saint-Loup sur Semouse et Lure).

Elle réalise des prestations en Meurthe-et-Moselle, dans la Meuse, l’Aube et la Haute-Marne.

Elle dispose de 50 établissements et services, travaille avec 695 salariés et bénévoles et elle a accompagné 9999 personnes en 2024.
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