1 après-midi au collège entre hier et aujourd’hui

1 après-midi au collège entre hier et aujourd’hui

Imaginez un bel après-midi de printemps, la cour d’un Collège Vosgien, une vingtaine d’adolescents et une poignée d’anciens. Mixez le tout, et vous obtenez un temps d’échanges riche en souvenirs, questions et émotion entre hier et aujourd’hui !

Un accueil musical

Invités par le Collège Jean Montémont de Rupt-sur-Moselle, 7 #résidents de #MonRepos ont repris le chemin de « l’école » par un bel après-midi, pour rencontrer les représentants des collégiens au sein de la vie scolaire.

Accueillis par des chants chorals, dont celui emblématique du film « Les choristes », Thérèse et Simone (de la Résidence) et Catherine, Corinne, Christine, Colette et Jean-Claude (de la Pension de famille) sont tout de suite mis dans l’ambiance.

« Vois sur ton chemin
Gamins oubliés, égarés
Donne-leur la main
Pour les mener vers d’autres lendemains »

Quel bel accueil et quelles jolies voix !

Une visite guidée pour « ouvrir la voie des souvenirs »

Vient ensuite la visite des lieux. Et là, impossible d’établir un parallèle entre « l’école d’hier » et « celle d’aujourd’hui ».

Le tableau noir où l’on écrivait à la craie est remplacé par des surfaces blanches effaçables pour feutres colorés. Sur les tables lisses (et colorées), les trous destinés à bloquer les encriers ont disparu. Idem, plus de « gouttière » pour y placer sa plume sergent Major !  Dans chaque salle, les rangées sont moins serrées, et certaines sont en « ilots de 4 tables ». Adieu la disposition : « le maître, perché sur une estrade, regarde les élèves » !

Autre changement majeur, au Collège, les élèves changent de salles entre les cours… et les classes sont par niveau. Qu’il est loin le temps où une école était composée d’une classe unique, ou deux.

Et, cerise sur le gâteau : le gymnase, la cantine et le CDI ! Là encore, nos résidents admirent le matériel et la convivialité des lieux.

Des souvenirs qui ont ému les jeunes du Collège

Réunis dans la salle du CDI, les collégiens avaient préparé une foule de questions.

Et parmi les souvenirs, certains ont marqué les esprits des jeunes.

  • Les kilomètres à pied pour se rendre à l’école (en godillots ou en sabots) par tous les temps, et pour certains pendant des heures.
  • L’obligation, dans certaines écoles, d’apporter du bois ou du charbon pour chauffer la classe.
  • La présence, dans chaque commune (ou quartier pour les villes), d’une école de filles et d’une école de garçons. Car, à cette époque, On ne mélangeait pas « les genres » ! Seule Simone, en classe dans un hameau près de Gérardmer, a connu la mixité en classe.
  • Le concept de niveau. En principe, chaque école avait une ou deux classes. Une pour accueillir les 6 à 9 ans, pour apprendre la lecture, l’écriture et les mathématiques ; une autre destinée aux 10 à 13 ans, pour approfondir leurs connaissances et se préparer au certificat d’études.
  • Les repas « tirés du sac », pour ceux qui habitaient trop loin.
  • La durée des cours (30 heures par semaine) avec le « jeudi libre ».
  • Les matières enseignées (et toutes à valider lors du Certificat d’études) : le français (avec beaucoup de dictées, de grammaire et de poésie à apprendre), les mathématiques (beaucoup de calcul mental, de la géométrie et des problèmes à résoudre), l’histoire et la géographie, les sciences (leçons de choses), l’instruction civique (et la morale), et les travaux manuels (couture et tricot pour les filles, bricolage et menuiserie pour les garçons).
  • L’absence d’éducation physique pour beaucoup. Avec un bémol pour les résidents les plus jeunes. Lorsque le Certificat d’étude a imposé la pratique du sport, certains ont bénéficié de quelques cours.

Mais les souvenirs les plus frappants (au sens figuré) rappellent les punitions d’antan !

Si le souvenir des « lignes à copier » a semblé anodin (et familier), les punitions corporelles ont « choqué » : coups de règle (en fer) sur les doigts, oreilles ou cheveux tirés…

Même si, déjà à cette époque, certains maîtres refusaient ces pratiques, d’autres ne s’en privaient pas. Mais il n’était pas rare qu’un élève soit mis à l’isolement (au coin, parfois avec un bonnet d’âne), ou réprimandé publiquement (devant toute la classe)… En revanche, la retenue était rare. Et dans ce cas, l’élève restait pour effectuer des corvées ou des devoirs supplémentaires. Pour lui, c’était double peine car il lui fallait, en plus, subir les réprimandes et punitions chez lui.

À un moment, on a évoqué la vie pendant la 2e guerre mondiale, dont on fête cette année, le 80e anniversaire de la Libération de la France. La profonde émotion ressentie par les deux résidentes concernées a gagné l’auditoire et forcé le respect.

Pour clôturer ce temps d’échanges, quelques extraits d’émissions culte ont été projetées sur l’écran du CDI. Souvenirs, souvenirs… et là, bien plus joyeux !

Pensez-donc (comme on le dit « en vosgien »)…

  • L’arrivé du Poste (de télévision) dans un foyer sur deux en 1965, puis dans tous les foyers (ou presque) à partir de 1970 ;
  • Les émissions en noir et blanc, et le rendez-vous hebdomadaire (chaque mercredi soir) de la Piste aux étoiles (souvenez-vous, les enfants n’allaient pas école le jeudi).

Sans exception, les 7 résidents ont suivi ce rendez-vous de 56 à 78 !

Des jeux de société et un goûter !

Mais s’il est une tradition qui perdure depuis des années déjà, c’est bien celle des jeux de société. Les Dominos, les Jeux de dames, les Petits chevaux et les Jeux de cartes étaient fréquents.

L’avant dernière partie de la journée a donc été consacrée à des jeux de société intergénérationnels ! Un moment ludique et apprécié de toutes et tous, avant de se retrouver, dans la cours du Collège pour un goûter apporté par les résidents.

Ce n’est qu’un au revoir…

Avant de partir, les résidents auraient pu chanter à leur tour « ce n’est qu’un au revoir », car une promesse a été faite : celle de recevoir les jeunes du Collège Jean Montémont à la Résidence Mon repos, dans un proche avenir.

L’occasion de partager à leur tour, leur quotidien, et pourquoi pas de susciter des vocations… Devenir responsable de logements accompagnés comme Adeline, ou animatrice comme Magali, ou infirmière ou éducateur spécialisé… ou d’embrasser une carrière dans le médico-social. Il y a tant de métiers destinés à l’accompagnement !

Ou bien, s’engager en tant qu’élu ou membre d’une association pour égayer la vie des personnes isolées, ou fragilisées par la vie.

Vous aimeriez, vous aussi, visiter Mon Repos ?

A l’occasion de la Semaine des Pensions de famille du 19 au 24 mai 2025,

un après-midi Portes ouvertes est organisé

le lundi 19 mai, de 14 h à 17 h.

Venez nombreux ! Des animations conviviales sont prévues !

 

Retrouvez, sur la page du Thillot, le récit de cette visite conviviale au Collège !

Mai – le-thillot.com : l’actualité en Haute Moselle : Quand les anciens racontent l’école d’antan aux collégiens


A propos de la Pension de famille & Résidence Mon Repos

Implantée dans un quartier calme à Rupt-sur-Moselle, La Résidence & Pension de famille Mon Repos est à proximité :

  • du centre-ville et de ses commerces,
  • des services de santé,
  • de la bibliothèque et de salle des fêtes…
La Pension de famille Mon Repos :
  • propose 30 logements de type F1 bis,
  • avec droit à l’APL (aide personnalisée au logement),
  • réservés à des adultes.
Les 11 logements de la Résidence Mon Repos sont occupés :
  • par des adultes de tout âge,
  • seuls ou en couple.

Chaque résident est autonome et indépendant.


A propos de la f’ms

Depuis 104 ans, la f’ms répond aux besoins de la population dans de nombreux domaines du secteur social et médico-social…

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La f’ms est implantée dans les Vosges (en Lorraine) et en Haute-Saône (Saint-Loup sur Semouse et Lure).Elle réalise des prestations en Meurthe-et-Moselle, dans la Meuse, l’Aube et la Haute-Marne. Elle dispose de 50 établissements et services, 695 salariés et bénévoles et elle a accompagné 9999 personnes en 2024*.

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