Avoir 100 ans et 101 ans, en plein confinement Covid, ça se fête ! Mais avec précaution, en petit comité et tout autant de bonheur…
Deux centenaires, 2 gâteaux et 201 bougies
Il y a quelques jours, l’Ehpad Jean-Martin MOYE a organisé une fête intime et conviviale pour mettre à l’honneur Monsieur Jean CHERRIER, centenaire depuis le 31 décembre et Madame Suzanne ROCHET, qui a fêté ses 101 ans le 29 décembre !
Jean CHERRIER est papa de 3 enfants, papy de 8 petits enfants, grand-papy de 7 arrières et 1 arrière-arrière ! Quelle belle famille !
En retraite depuis 1975, Jean CHERRIER a travaillé toute sa vie à la Filature. Marié à Claire COLLIGNON en juillet 1947, son épouse depuis 74 ans, ils ont élevé trois enfants : Jocelyne, Marie et Yvan. Eux-mêmes ont à leur tour été parents, puis grand-parents, et un arrière-arrière petit enfant est venu agrandir le cercle familial.
Cultivateur, manoeuvre sur des chantiers, ouvrier métaleux : une vie de dur labeur avant le début de la guerre.
Né le 31 décembre 1921 (la FMS avait deux mois…), Jean CHERRIER aide ses parents dès l’âge de douze ans.
Tour à tour cultivateur, manoeuvre sur les chantiers dont ceux du rail, il rejoint finalement la métallurgie de Neuve-Maisons. Puis la guerre éclate et l’Occupation Allemande l’incite à tenter de rejoindre la Zone Libre. Vite arrêté par les Allemands, il retourne chez lui avant de parvenir à franchir la ligne.
Témoin du bombardement mené par les Américains sur la Rade de Toulon en 1942, il revient en Lorraine pour rejoindre la Résistance.
C’est lors des combats en 1944 contre les Allemands en déroute qu’il perd sa jambe droite lors d’un bombardement des ennemis.
Un événement tragique, mais qui ne l’a pas empêché de travailler toute sa vie, et de fonder une belle et nombreuse famille.
Résident à l’Ehpad Jean-Martin MOYE depuis plusieurs années, Jean CHERRIER y coule des jours heureux, entouré de l’amour de sa femme, de ses enfants, petits enfants, ses arrières petits enfants et son arrière-arrière petit enfant.
Ses moments préférés ? Se réunir avec sa famille, en respectant les gestes sanitaires. A la guerre comme à la guerre.
« Joyeux annivaire » Suzanne et Jean ! 101 et 100 ans, ça se fête !