Après une première salve de vaccinations jeudi auprès du personnel soignant des hôpitaux, la campagne a débuté le 9 janvier dans cinq Ehpad pilote du département. Les résidents, mais aussi les personnels soignants ont accueilli les premières doses avec un certain soulagement.
Un précieux vaccin et un signe d’espoir
Comme un signe d’espoir vers une liberté recouvrée pour des structures, les résidents ne pouvaient qu’accueillir cette fameuse injection non sans un certain soulagement.
Et c’est bien là le principal. Pour cette première opération auprès de ces adultes dépendants, cinq établissements ont été sélectionnés. Parmi les heureux élus donc, des résidences à Saint-Dié, Saint-Maurice-sur-Moselle, au Val d’Ajol, Monthureux-sur-Saône et enfin la maison de retraite Jean-Martin Moye à Essegney.
Cette dernière structure qui a eu la chance ou le savoir-faire de ne dénombrer aucun cas au cours de la seconde vague (il y en avait quatre cas à déplorer en mars dont un décès) ne s’est pas fait prier pour servir de zone test.
Les prochains vaccins dans trois semaines
Sur les 64 résidents, Les autres vaccins arriveront dans trois semaines pendant que les premiers vaccinés auront droit à leur deuxième injection.
À ce jour, seuls 14 résidents ont émis un refus. « C’est un premier pas vers un retour à la vie normale », a expliqué satisfaite Frédérique Brard , directrice de l’établissement…
Alors que les personnes fraîchement vaccinées faisaient l’objet d’une surveillance étroite pendant quinze minutes puis d’une surveillance régulière pendant cinq heures afin de tracer les éventuels effets indésirables.
Restera alors à leur administrer la deuxième injection trois semaines plus tard. Quant aux personnes positives au Covid, étant immunisées, elles devront attendre trois mois avant de prétendre au vaccin.
Extrait de l’article publié dans Vosges Matin le 10 janvier 2021 – Photo VM /Philippe Briqueleur
