Le saviez-vous ? La Plateforme de services Pass’Âge a organisé trois belles actions en 2020. L’occasion pour les personnes en situation de handicap inscrites dans ce programme de partager quelques heures ensemble, et de briser l’isolement imposé par le confinement.
Soyez les « invi-thé d’une pause-café » pour… partAGEr un bon moment !
A l’heure du confinement total, quand l’isolement battait son plein… Pass-Âge a « invi-thé » une à une les personnes accompagnées*, au pied de leur logement, à une « pause-café » conviviale. Une façon de partager un moment privilégié avec chacun.
« Ces moments ont permis de rompre l’isolement imposé par la période sanitaire, d’être à l’écoute des craintes et angoisses, et de mettre en place des prestations adaptées à domicile (portage de repas, aide aux courses). « C’est également au cours de ces moments que de nouveaux besoins furent verbalisés : prévention domestique, utilisation des outils numériques… » explique Isabelle Simonin, la directrice de la plateforme Pass’Âge.
Les goûters « part’Âgés »
A la levée du confinement, et tout en respectant les règles sanitaires, place au goûter « Part’Âgés » !
La prestation fut assurée par les ouvriers de l’atelier restauration de l’ESAT FLOREBOIS. Par le biais de cette action, ils ont affinés leur savoir-faire en réalisant des recettes, et leur savoir-être en dressant et en servant sur assiettes les différentes mignardises produites. Une merveilleuse occasion de partager leurs créations gourmandes !
« Les gouters « part’âgées » ont permis d’échanger sur les prestations mises en place », souligne Séverine A., chargée de la plateforme Pass’Âge ; « et d’aborder les besoins qu’ils restaient à satisfaire »
Laissez votre empreinte en « im’Âge »
Pour fêter le premier anniversaire de Pass’Âge avec le public, les personnes accompagnées ont « laissé leurs empreintes » sur un arbre de vie.
« Cette action n’est pas anodine puisque l’arbre de vie représente trois thèmes abordés lors des récits de vie : les racines représentent la construction identitaire de chacun ; le tronc fait référence au parcours et choix de vie ; et, les branches font état des projets à venir.
« Les empreintes de mains apposées sur ce tableau sont la base d’une réflexion pour élaborer un outil de travail autour du projet de vie » précise Isabelle Simonin.
En dehors de ces trois actions, comment les personnes accompagnées ont-elles vécu le confinement ?
« Lors du 1re confinement, les professionnels de la plateforme Pass’Âge ont adapté leurs pratiques professionnelles au circonstances. En lieu et place des visites au domicile des personnes, une veille téléphonique a été assurée pour partager les vécus et les ressentis. Il a fallu être inventif pour réussir à garder le contact dans la durée avec le public. Ainsi, des jeux, devinettes et petits défis à relever ont été proposés », explique Isabelle Simonin.
Au-delà de cette veille, « les appels ont permis de garder le lien avec les personnes suivies. Mais surtout, elle a également fait émerger une relation de confiance.
Quels bénéfices peut-on tirer de ces actions ?
Sans sous-estimer les impacts négatifs du confinement, les actions menées pour garder le contact ont été très bénéfiques. ‘Aujourd’hui, les appels ne se font plus dans « un seul sens ». Les personnes sont maintenant à l’initiative des appels passés en direction du service » précise Séverine A., la coordinatrice du parcours Pass’Âge.
Enfin, et surtout, « lorsqu’une personne verbalisait ses craintes, ses angoisses ou difficultés, un professionnel venait à sa rencontre à l’extérieur de son logement ».
Ces échanges et rencontres sont à l’origine de l’idée des trois belles actions déployées en 2020″.
A propos de la Plateforme Pass’Âge
Implantée à Vittel, la plateforme Pass’Âge s’adresse aux personnes en situation de handicap qui se projettent vers une cession d’activité ou déjà en retraite. Elle accompagne des hommes et des femmes qui ressentent le besoin d’être accompagnés dans leurs démarches. Certains résident en foyer, d’autres vivent en couple ou avec leur famille, plusieurs habitent dans un appartement indépendant. Tous ont un projet de vie qui leur est propre. Et tous aspire à retarder le plus possible le jour où ils devront rejoindre une structure d’hébergement spécifiques (souvent un EHPAD).
*En raison du confinement, ces trois actions se sont déroulées dans l’Ouest des Vosges. Mais pour les bénéficiaires, chaque moment a créé du lien et limité le sentiment d’isolement.